En France, une femme est tuée tous les trois jours.
En 2023, plus de 130 féminicides ont été commis, dont 74 % liés aux violences conjugales. 97 % des agresseurs étaient des hommes, conjoints ou ex-conjoints. Ce fléau touche également les enfants, avec 23 enfants tués dans le cadre d’un féminicide. Entre 2010 et 2021, 6 593 féminicides intra-familiaux ont été recensés, sans compter les suicides forcés de femmes âgées et les enfants.
Les violences sexuelles sont tout aussi alarmantes : un viol ou tentative de viol a lieu toutes les 2 minutes 30 en France, soit 91 000 viols ou tentative par an, dont 8 000 sur le lieu de travail. Les violences intrafamiliales touchent 225 000 femmes chaque année, affectant aussi 160 000 enfants.
En 2023, 135 000 femmes déclaraient avoir subi des violences sexistes et sexuelles, et 32% des femmes déclaraient avoir subi du harcèlement sexuel au travail. En Europe, une femme sur 10 est victime de violences sexistes et sexuelles, 50 femmes sont tuées chaque semaine par leur conjoint ou ex-conjoint et 1 femme sur 10 déclare avoir été violée.
Malgré ces chiffres accablants, le coût des violences est sous-estimé, atteignant 22 milliards d’euros en Europe. En France, les associations estiment qu’il faudrait 2,5 milliards d’euros pour lutter efficacement contre ces violences, grande cause du quinquennat du Président depuis 2017…
Les violences conjugales ne sont pas des conflits de couple. Elles sont un processus de domination et d’emprise qu’un agresseur impose à sa victime. Ce fléau ne connaît aucune frontière sociale, économique, ou culturelle. Il sévit partout, en milieu urbain comme rural, et touche toutes les catégories de population.
Le Département, un acteur engagé dans la lutte contre les violences intra-familiales
La Région Occitanie est la 3ème Région la plus touchée par le nombre de victimes de violences. Dans l’Hérault, 3 femmes ont perdu la vie sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint en 2021. Une hausse alarmante de 14% par rapport à 2020 est observée par les autorités nationales.
Face à ce constat dramatique, le Département a choisi d’intensifier ses efforts pour enrayer ce fléau. Il est pleinement mobilisé dans cette lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Son engagement est total et sa détermination inébranlable ! La priorité du Département est d’offrir un accompagnement adapté et sur mesure à chaque femme victime de violences.
- Fidèle à ses valeurs, la majorité départementale a sanctuarisé le budget de la lutte contre les violences faites aux femmes, et cela malgré les fortes contraintes budgétaires. Les dispositifs d’accompagnement que le Département propose aux victimes sont complets et pluridisciplinaires. Chaque victime bénéficie d’une écoute attentive, d’un hébergement d’urgence, d’un soutien juridique, et d’une aide pour retrouver une autonomie financière.
- Le Département propose un accompagnement global et pluridisciplinaire et met en œuvre des actions adaptées et efficaces pour soutenir les victimes et prévenir ces violences sur l’ensemble du territoire. Plus de 1 468 personnes ont déjà été accueillies et accompagnées grâce aux 6 Intervenants Sociaux en Commissariat et Gendarmerie (ISCG). Spécifiquement formés, ils accueillent et évaluent les besoins des victimes de violences conjugales. Ils les orientent vers les services adaptés et assurent un relais avec divers partenaires (justice, services sociaux, sanitaires).
- Avec les communes et communautés de communes héraultaises, l’État et la gendarmerie, le Département met en place un protocole de coopération pour mettre à l’abri les femmes victimes de violences intrafamiliales. Il finance également l’hébergement, le transport et les repas des femmes enceintes, des mères avec enfants, quel que soit leur âge, et 118 places d’hébergement sur notre territoire. En 2023, 247 situations de violences conjugales ont ainsi été prises en charge.
- Le Département coordonne également un réseau de professionnels dédiés, disponibles et formés pour écouter, conseiller et protéger toutes les victimes de violences, femmes et enfants. Il mobilise quotidiennement ses services sociaux départementaux et collabore étroitement avec les professionnels de santé et les associations locales pour garantir une prise en charge globale et coordonnée.
- Il soutient et travaille en synergie avec plusieurs associations et partenaires locaux. Le CIDFF, France Victime 34, Via Voltaire, et le Planning Familial de l’Hérault sont des acteurs essentiels dans cette lutte. Ils offrent des permanences juridiques, un soutien psychologique, et des solutions d’hébergement sécurisées. Ces collaborations renforcent notre action départementale et multiplient son impact sur le terrain.
Une Mobilisation Citoyenne et Solidaire contre les violences faîtes aux femmes
Notre mobilisation ne s’arrête pas là. Nous appelons chaque citoyen, chaque membre de notre communauté à être vigilant et à agir. Si vous êtes témoin de violences, votre intervention peut sauver des vies. Parlez, écoutez, orientez les victimes vers nos structures spécialisées. Ensemble, nous pouvons briser le silence et mettre fin à l’isolement des victimes.
Vers une Société plus Juste et Égalitaire
La création de l’Observatoire départemental des violences faites aux femmes, sexistes et intrafamiliales, piloté par l’Université Paul Valéry avec le concours du Département, de la Préfecture et de la CAF, illustre notre engagement continu et notre volonté de renforcer l’action publique. Cet observatoire coordonne les efforts des institutions et adapte les politiques aux réalités locales.
Nous, socialistes, croyons en une société où chaque femme et chaque enfant peut vivre libre et en sécurité. La lutte contre les violences faites aux femmes est une lutte pour l’égalité, la justice, et la dignité humaine. Nous continuerons de nous battre pour cette cause avec détermination et passion.
Ensemble, faisons de l’Hérault un exemple de solidarité et de protection pour toutes les femmes et les enfants !
