Le PS34 demande l’exemplarité de la gauche en matière de violences sexistes et sexuelles

La Fédération socialiste de l’Hérault fustige la banalisation de la violence et ré- clame l’exemplarité de l’ensemble des élu·e·s et des militant·e·s de la gauche dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Etre socialiste, c’est être féministe.

Le Parti socialiste a toujours été à l’avant-garde du combat féministe, œuvrant activement pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Dès 1936, le Front Populaire, mené par la SFIO, avait fait le choix de nommer trois femmes ministres. La journée des droits des femmes a été instaurée par François Mitterrand en 1982 ; la même année son gouvernement remboursait la prise en charge de l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG). En 2000, le gouvernement Jospin a fait voter la parité et permis une présence plus forte des femmes dans les institutions. En 2012, François Hollande a nommé le premier gouvernement paritaire avant de faire voter une loi pour l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes en 2014. Ce ne sont là que quelques exemples de l’engagement de notre famille politique pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

Localement, la Fédération  socialiste de  l’Hérault  s’est engagée  clairement dans ce combat pour l’égalité avec la création d’une cellule d’écoute et d’accompagnement des victimes de violences sexistes et sexuelles et la nomination de deux secrétaires fédérales à l’égalité entre les femmes et les hommes et aux luttes contre les discriminations.

La violence ne doit jamais être banalisée.

La Fédération socialiste de l’Hérault condamne fermement la réintégration d’une personne auteur de violences conjugales au sein d’un intergroupe parlementaire censé porter des valeurs féministes et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Si cette décision ne relève que de la seule responsabilité des député·e·s de ce parti, elle n’en jette pas moins l’opprobre sur l’ensemble des composantes de la Nupes, de ses élu·e·s et de ses militant·e·s.

Cette annonce est d’autant plus terrible pour les victimes qu’elle renforce le sentiment d’impunité de leurs agresseurs et banalise les comportements vio- lents.

La Fédération socialiste de l’Hérault ainsi que l’ensemble de ses militant·e·s souhaitent faire part de leur soutien sans faille à toutes les victimes de violences et de leur vive inquiétude quant aux conséquences délétères de cette faute politique majeure pour la crédibilité de la gauche à porter ces com- bats.

L’égalité ne doit pas être un vain mot.

Le féminisme doit se traduire en actes. Et cela passe avant toute chose par l’exemplarité de nos élu.e.s et nos militants·e·s, mais aussi par  la  responsabilité  morale  de chaque parti de gauche dans ce combat contre les VSS et les inégalités.

Etre socialiste, c’est être féministe. C’est lutter à chaque instant aux côtés de toutes les victimes. C’est porter et incarner nos valeurs humanistes, universalistes et progressistes. Il ne peut y avoir aucune impunité ni excuse à la violence.