Les socialistes Piscénois débattent d’agriculture et de viticulture

Chères et chers Camarades, 

Suite à la table ronde du 3 décembre, veuillez trouver ci-dessous un rapide « résumé » de plus deux heures d’échanges. 

Sur ce lien, une publication du Parti Socialiste avec des propositions autour de la crise agricole: https://assets.nationbuilder.com/laruchesocialiste/pages/29609/attachments/original/1709127805/PS_agri-A5-BD.pdf?1709127805

Il ne devrait pas y avoir d’autres rendez-vous d’ici la fin de l’année, nous vous souhaitons donc de bonnes fêtes. Nous proposerons probablement une date pour les vœux de la section en janvier ainsi que de nouveaux rendez-vous « internes » ou « publics ». N’hésitez pas à nous faire remonter vos idées ou à nous proposer votre énergie pour des actions militantes. 

Amitiés Socialistes, 

L’équipe « provisoire » de relance de notre section

Les socialistes Piscénois débattent d’agriculture et de viticulture

Ce 3 décembre, les militants Piscénois du Parti Socialiste avaient retenu le thème de l’agriculture pour inviter les acteurs du monde agricole et les habitants à débattre. Organisé sous la forme d’une table ronde animée par Anne Sutra de Germa, vigneronne et élue municipale, ce rendez-vous a été conçu comme interactif tant pour laisser s’exprimer les agriculteurs et vignerons invités que pour permettre au public de poser ses questions et de formuler des propositions. Parmi eux, figuraient des représentants syndicaux et associatifs. 

C’est sur la thématique des accords de libre échange que le débat a été ouvert afin d’expliquer les raisons qui amènent aujourd’hui à refuser le traité MERCOSUR notamment le sentiment de concurrence déloyale et la demande clauses miroirs afin que les niveaux d’exigences, notamment, écologiques de la France et de l’Union européenne ne soient pas pénalisants pour les agriculteurs Français. Comme cela a pu être expliqué par certains intervenants : « dans un marché ultra-libéral, le renard est libre dans un poulailler libre alors qu’il faudrait permettre des relations commerciales équilibrées ainsi que porter des exigences pour une alimentation saine et durable ». 

Les questions environnementales ont d’ailleurs occupé une grande partie de la soirée avec les impératifs imposés par le changement climatique et le besoin d’une gestion raisonnée de l’eau par un choix propice des cultures et par un meilleur accès à la ressource. René Moreno, vigneron et conseiller régional, a pu à cette occasion expliquer de quelle manière « la Région, comme d’autres collectivités locales, accompagne les agriculteurs dans la transition écologique et le changement de modèle ». Parmi les intervenants du soir, il ne faisait aucun doute que vignerons et paysans étaient parmi les premiers défenseurs de la biodiversité, des paysages et de la nature. 

Sans tabou, et puisque cela était intégré au sujet de la table ronde, la nécessité d’un revenu digne pour les agriculteurs a été soulevée avec les besoins de réformer la politique agricole commune, de rendre effectifs les volets législatifs s’intéressant à la juste rémunération des agriculteurs et de mieux aider à l’installation jeunes et nouveaux agriculteurs parmi lesquels figurent des personnes non issues du monde agricole. Le travail fait pour progresser en qualité et obtenir des reconnaissances a également été salué comme nécessaire pour de meilleures rémunérations. 

En conclusion de la soirée, la perspective de renverser les modèles dominants a conquis une bonne partie de l’auditoire. Et cela pour produire autrement, redonner vie aux territoires ruraux et aider à l’installation de nouveaux agriculteurs qui auront à cultiver, irriguer, produire, transformer, gérer, commercialiser et développer le tourisme agricole et l’œnotourisme.